La chronique du perdant II ~ Le combat, La course, le bain

La chronique du perdant II

HJ : Pour lire ce texte, il faut avoir lu au préalable La chronique du perdant I. Tout comme le texte précédent je convient que ce post est relativement long, plus long que l'autre, mais il débloque un point important de l'histoire d'Oto et sur l'histoire du jeu en générale d'ailleurs. Je ne reviendrais pas sur ce point plus tard, mais l'utiliserais naturellement. Ainsi, pour pouvoir comprendre certaines de mes paroles et actions, je vous invite à lire cette secondes partie de la chronique du perdant. Merci de votre compréhension, et de votre future lecture, et bien sûr de votre futur commentaire sur ce texte, et sur la trouvaille qui y est faîtes

DJ :

*Oto fut jeté violemment au sol, encore humide par la dernière vague d'eau usagée qui était passée. Un rat sorti de l'obscurité, et commença à lui ronger la semelle de ses bottes.*

Dégage de là, vermine !

*Le premier robot shoota dans le rat qui fit un vol plané, et s'explosa littéralement contre la paroie putride, ce qui amusa beaucoup son collègue.*

Ha, ha, ha, ha ! Cette saloperie ne méritait rien d'autre, pas plus que celle là d'ailleurs !

Argh !!......

*Le robot écrasa Oto de son lourd pieds de fer, et lui encocha un coup de poing dans le dos. Le second le pris avec brutalité, et le mis debout, avec beaucoup de peine.*

Tu vas tenir debout !!

*Et par la cause d'un énième coup de poing, Oto fut projeté contre la paroie de l'égout.*

Alors Oto Gacchi, parle nous un peu de toi ! Ha, ha, ha !

"Qu'est ce qu'on fait ?"

"Laisse-les s'amuser encore un peu."

"C'est mon corps qu'ils détruisent tout de même."

"Laisse-les s'amuser encore un peu."

Quoi ? T'as peur de nous ? Bouh !!!

Ha, ha, ha, ha, ha !

*Il attrapa la tête d'Oto, et lui éclata contre son genou. Oto perdit conscience quelques secondes, et tituba, pour finalement se re-retrouver contre le mur, dégoulinant de déchets divers et variés, qu'on retrouve généralement dans les égouts après un suintant passage au toilette.*

Pas trop sonné j'espère ?
Ha, ha, ha, ha, ha !

Ha, ha, ha, ha, ha !


Non, ça va.

*Les deux qui riaient aux éclats cessèrent subitement, le silence enhavit le tunnel putride, si bien qu'il devient oppressant. Ils se retournèrent vers l'Oto, qui leur souriait avec un soupçon d'hyprocrisie, sans dénier dire mot. Ce fut finalement l'un d'eux qui rompit le silence.*

Eh bien ça ne va pas durer !

*Il leva son bras mitralleur, et le pointe vers Oto, visant la tête. Riant aux éclats, fier de son initiative.*

Es-tu certains de vouloir faire ça ?

*Une fois de plus Oto avait le chic pour invoquer les méandres du silence, oppressant, vu l'atmosphère du lieu, et la tournure des évènement.*

Heu..... non, finalement, j'ai si peur...... Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha !!!!!

Ha, ha, ha, ha, ha, ha !!!

Imbécile d'humain ! Vas-y, je te le laisse !

Merci.

Quoi ?

*Vif comme l'éclair, Oto surgit dans le dos du deuxième robot, et le traversa de son bras métallique, arrachant ses circuits vitaux. Ce dernier s'écroula à terre comme une tombe.*

Merci de me l'avoir laissé. On continue ?

Heu... Je.............

*Le robots était pétrifié, non par la peur que lui procurait Oto, mais pas la tournure soudaine qu'avait pris le cours du destin, et la vitesse du coup.*

Si tu crois que tu me fais peur humain,

cyborg

cy.....cyborg, tu te mets le doigt dans l'oeil !

"Eh bien voilà, tu fais des progrès, tu t'accepte en tant que cyborg !"

"Toi, ça va !"

Dommage, j'en suis profondément déçu... tas de ferrail !

Yaaaaaaa !!!

*Le robot bondit sur Oto, la frappa armé, que ce dernier évita de justesse, se glissant dans son dos, pour le détruire de la même façon que son confrère. Le robot lui bloqua le poing, le retourna et projeta Oto plus loin.*

"Il est vif, fais attention."

"Je sais ! Laisse moi me battre seul !"

"Il arrive !"

*Oto roula sur le sol pour esquiver le coup mortel du robot, il se releva, et s'éprit à courrir sur le mur, lançant des boules de feu.*

Qu'est que ?.....

*Le robot, pris la première en pleine face, et recula de quelques mètre, puis esquiva les autres avec une légèreté déroutante.*

"C'est impossible !!"

"Ce n'est pas un robot."

"Ce serait un cyborg ? Il n'a pas de trace de peau humaine."

"A moins que ce soit un 'cyborg complet', j'ai des bribes d'informations sur ce projet."

"Mais la patologie et la souplesse des équipements cyborgs ne peuvent pas fonction si le sujet n'as pas de cerveau humain !"

"Sauf, si les alchimistes ont trouvé comment faire, ce n'est peut être qu'un prototy..... Attention !"

*Oto bloqua le coup du 'cyborg complet' de ses deux bras, tenta un coup de pied que ce dernier évita en passant par dessus Oto. Le cyborg s'aida du plafond pour prendre de l'impulsion, et fondit sur Oto qui ne pu éviter le coup et fut réduit à lécher le sol. Il se releva d'un saut périlleu arrière convenablement enchainé, puis fondit à son tour sur son adversaire, sorti son colt, et tira trois balles, qui rebondirement sur son corps d'acier.*

A quoi joues-tu ? Tu ne m'auras pas comme ça !

*Oto profita de ce court moment d'innatention pour lancer une boule de feu dans la tête de son adversaire, qui, surpris par l'éblouïssement, fut déséquilibré et flancha en arrière, aidé par un violent coup du bras droit d'Oto, qui fut lui même déséquilibré, étonné par la puissance du coup qu'il venait d'encoché. En effet le cyborg fut littéralement explosé, et ses morceaux volèrent partout dans le conduit d'égout.*

Comment ?...

"Je me suis permi de monter la pression du bras à 5."

"Pardon ??"

"Il fallait en finir rapidement."

"Eh bien la prochaine fois, tu me préviens à l'avance, n'importe qui aurait pu me tuer avec ma perte d'équilibre."

"Or, il n'y avait personne."

"Comment peux-tu en être certains ??"

"Analyse du périmètre, ne sais-tu plus te servir de tes yeux ?"

Bon...........Laisse moi tranquille !

"Si je puis me permettre, Ô grand Oto, la sortie du conduit n'est pas dans cette direction."

*Oto laissa passer cette remarque et pris dans ses mains la tête de son ex-ennemi, qui avait volé, plusieurs mètre plus loin. De son bras droit, il arracha la face du cyborg, pour pouvoir avoir accès à son cerveau. Une lumière l'éblouit, si bien qu'il faillit lâcher la tête. Une fois habité au halo éblouissant il s'approcha de plus près et observa un petit cristal brillant, entouré de multiples fils et cables en tout genre, de différentes tailles et couleurs, prennant racine en son sien, enroulés autour de lui tels des serpents, et se séparants telles les branches d'un arbres vers les différents points de la 'caboche' du cyborg.*

On dirait...... La couleur, la matière.....

"Ca ressemble beaucoup à Kiryoku."

Oui, c'est exact..... C'est du.....Analyse...........................plutonite en cristal ??

"Si l'analyse le dit..."

Hum..... Les achiministes ont donc réussit à combiner force et agilité.

"On dirait bien."

La race humaine ne leur sert donc plus à rien......

"On dirait bien non plus."

Tes remarques ne sont pas très constructives, esprit de mes yeux.

"Je reste perplexe, Ô grand Oto."

*Oto saisit le cristal de plutonite et l'arracha avec puissance. Les cables cédèrent sous la pressions du choc, et le cristal maintenant libéré de son pieds d'estal, s'éteignit progressivement. Oto le mis dans l'une de ses nombreuses poches intérieurs, fit volte-face, et prit pour objectif que quitter ce conduit malpropre et noséanbonde.*

Je trouve que ça pue de plus en plus.

"Je ne sais pas, je ne peux rien sentir, par contre, je peux entendre, et un bruit sourd s'entend de plus en plus."

Je n'entend rie....... Si j'entend, c'est commen un bruit de.....

*D'une geste précipité, Oto fouilla dans une de ses poches et sorti sa vielle montre rouillé.*

19h06 !

"Et ?"

Service d'épuration des eaux usagées, tous les jours à 6h et 19h !

"Si je puis me permettre, ça sent mauvais."

Les métaphores seront pour plus tard !

"Mais qu'attends-tu ? Court !!"

*Oto courut sans s'arrêter près d'un kilomètre, le son était de plus en plus bruyant, presque assourdissant. Il était proche de la bouche de la sortie, mais réciproquement, la vague d'eau sous pression était très proche de lui. Il puisa dans ses ressources pour accélérer le pas, déconcentré par les remarques désagréables de sa chère entité. Oto repris espoir lorsqu'il aperçu de la lumière, plus que quelques mètre et il serait sauvé. L'eau sous pression l'avait rattrapé, et arrivé à la bouche, il sauta sans réfléchir dans le lac pollué, suivait de près par la vague d'eaux usagées.*

*Après quelques débacles, et beaucoup de mauvaise volonté, il regagna le bord, puant à mourrir, le regard à vous glacer sur place.*

Ne-dis-surtout-rien.

"Mais je n'y comptais pas. Enfin, si tu pouvais aller prendre un bain, néanmoins, j'aurais encore moins à dire."